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Journée internationale des droits des femmes !
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  • Ici et là
Le 12.07.21

Journée internationale des droits des femmes !

Retour sur la journée du vendredi 8 mars 2024 : Journée internationale des droits des femmes. Le Grand Bleu aux côtés d’acteur·rices des Hauts-de-France !

La Journée internationale des droits des femmes : très brève histoire.

C’est une journée de mobilisation générale pour l’égalité homme-femme, et c’est le 8 mars. Pourquoi cette date ? Ce même jour, en 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg font grève. C’est le début de la révolution russe. En 1977, quand l’ONU instaure la journée internationale des droits des femmes, elle choisit le 8 mars. Depuis, un thème est instauré par l’ONU pour cette journée internationale des droits des femmes.

Cette année, il s’agit d’Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme.

L’association de deux acteur·rices des Hauts-de-France : TOTEM Hauts-de-France et l’APSArts

Delphine Brochart et Rachel Dickburt de TOTEM Hauts-de-France (France Travail ex-Pôle emploi Spectacle et Audiovisuel) et Stéphane Quoniam de l’APSArts (Association Prévention Santé des Artistes) ont décidé de se rassembler et de coconstruire cette journée en invitant les personnes à se rencontrer et à échanger autour de 2 sujets.

Suivez l’actualité des journées organisées par TOTEM et l’APSArts sur les réseaux sociaux ! Prochain rendez-vous lors de la semaine santé des artistes : https://apsarts.fr/nos-actions/ssda/

Échanges autour des violences et harcèlements sexistes et sexuels et inégalités hommes-femmes dans les milieux de l’audiovisuel et du spectacle vivant.

De 9h30 à 12h, nous étions une vingtaine de personnes à échanger autour des VHSS. Alexandra Baude, chargée de projets et conseillère carrière et maternité chez Audiens a ouvert cette matinée en présentant la cellule Violences et Harcèlements Sexistes et Sexuels initiée par la FESAC et les organisations syndicales en juin 2020, soutenue par le Ministère de la Culture et opérée par 𝐀𝐮𝐝𝐢𝐞𝐧𝐬 (Groupe de protection sociale des professionnels des secteurs de la culture). Emmanuelle Lamande, conseillère emploi formation a ensuite pris le relais pour nous présenter l’𝐀𝐅𝐃𝐀𝐒 (Opérateur de compétences des secteurs de la culture) et son offre de formation Prévention et lutte contre les VHSS.

Il était important de commencer cette journée par des rappels sur les VHSS : quelles sont les actions déjà existantes, les avancées qui ont été faites, etc. Ce premier état des lieux a permis ensuite de faire émerger des questionnements et des réflexions pour aller plus loin ensemble dans cette lutte.

Les pistes évoquées étaient diverses et dans l’action. Instaurer des protocoles clairs à suivre pour toutes et tous et les intégrer dans les règlements intérieurs des compagnies, des établissements et structures culturelles. Faire des formations qui sont de plus en plus obligatoires, et ça, c’est bien !

Regarder aussi chez les autres, en prenant exemple sur la charte CARE de Haute-Fidélité. Charte qui peut être intégrée dans les statuts, les contrats de travail et le règlement intérieur.

Après une pause bien méritée, Stéphanie Cliquenois, Aude Denis et Florence Bisiaux de l’𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐇𝐅+ 𝐇𝐚𝐮𝐭𝐬-𝐝𝐞-𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 (Fédération inter-régionale pour l’égalité femmes-hommes dans les arts et la culture) nous ont emmenées avec elles aux côtés de leurs combats. A votre avis, en pourcentage, combien de femmes bénéficient d’aide à projet ? 40% en 2021. Et combien ont des aides financières pour ces mêmes projets ? Seulement 28%. Si on parle direction des structures culturelles. Combien sont dirigées par des femmes ? Seulement 36%. Pour faire changer les choses, l’association a créé, entre autres, la journée du Matrimoine, pour rendre leur visibilité à toutes ces femmes qui ont été mises à l’écart. L’association travaille également avec d’autres acteur·rices des Hauts-de-France pour faire bouger les lignes. Nous pouvons citer La Brigade du respect, l’association Contrepoing ou bien encore le collectif La Cavale avec Chloé Simoneau.

Prochaine Assemblée Générale : le mercredi 19 juin 2024 à 19h à la librairie l’Affranchie, 6 Place Sébastopol, 59000 Lille

Une après-midi sous le signe de la grossesse et de la parentalité.

De 14h à 16h, Marion André et Camille Gallard du collectif 𝐋𝐞𝐬 𝐌𝐚𝐭𝐞𝐫𝐦𝐢𝐭𝐭𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 (Collectif de défense des droits des professions à caractère discontinu lors de leur congé maternité ou maladie) nous ont fait un état des lieux des conditions de demande et d’obtention du congé maternité pour les intermittentes.

Avec des interventions d’Alexandra Baude, les femmes et les quelques hommes présent·es ont pu être rassurées, écoutées et informées.

Pour rappel, le congé maternité standard est de 16 semaines : 6 semaines avant la date d’accouchement et 10 semaines après l’accouchement. Et le congé maternité minimum obligatoire est de 8 semaines : 2 semaines avant la date d’accouchement et 6 semaines après l’accouchement. Pour les intermittentes, c’est à elles de faire toutes les démarches pour le signaler et l’obtenir. Mais, la moitié des dossiers ne sont pas correctement traités et plus de 700 dossiers par an se retrouvent dans les mains du collectif Les Matermittentes qui aide bénévolement ces femmes dont 13% d’entre elles vont avoir un délai plus long que leur congé lui-même. Un véritable parcours de la combattante pour ces futures mamans.

Le groupe Audiens est présent aussi pour ces femmes dans la suite de leur parcours. Garde d’enfants, accompagnement de reprise d’activité professionnelle, adoptions, soutien à la parentalité. Et c’est dans cet esprit d’accompagnement et d’aide que le guide ARTCENA de la parentalité dans le cirque rédigé en partenariat avec le collectif Les Matermittentes et le groupe Audiens représente un premier pas pour les intermittent·es qui attendent un enfant.

Mais il en reste tant d’autres à faire et tant de combats à gagner. Car nous n’avons pas parlé des hommes ici, mais le congé paternité ne représente aucune heure et donc ne permet aucune cotisation aux papas ou co-parents. Un besoin d’accélérer les choses pour les femmes est essentiel et puis « on voudrait que les choses soient plus simples », tout simplement.