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Dans le spectacle « On n’a pas pris le temps de se dire au revoir« , Rachid Bouali évoque la disparition du quartier de son enfance, à Hem, et les souvenirs qui s’y rattachent. L’équipe du Grand Bleu est allée à la rencontre des Lillois pour leur demander quels lieux de leur enfance ils aimeraient retrouver. Le nouveau spectacle de Rachid Bouali, « On n’a pas pris le temps de se dire au revoir », explore justement cette thématique de l’enfance. Et vous, quels endroits de votre enfance restent gravés dans votre mémoire ?

Un récit de vie intime et poignant au sein duquel Rachid Bouali enquête sur sa double culture. Ce nouveau chapitre de la saga familiale de Rachid Bouali prend sa source dans la terre labourée par les bulldozers qui ont rasé la cité de son enfance : devant les décombres de La Lionderie à Hem, le comédien a senti le vertige de l’existence, et il a entrepris de combler ce vide par les mots. De raconter l’histoire de ses parents venu·e·s de Kabylie et à travers elles·eux, les grands événements qui ont eu pour effet troublant de lui donner une langue maternelle différente de la leur. C’est contre « l’ensablement des souvenirs précieux qui font de nous ce que nous sommes » que Rachid Bouali veut partager à la fois ses souvenirs et l’imaginaire dans lequel il a puisé pour combler les trous.

L’appartenance et l’identité sont au centre de cette autobiographie politique. Seul sur scène et sans décor, Rachid Bouali extirpe un à un les souvenirs des roues des engins et prend le public à témoin de cette histoire à la portée universelle.