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Rencontres p(art)ager spectacle vivant et société

C’est donc avec La rose des vents et Le Grand Bleu que cette journée a été pensé autour des thématiques abordées dans le spectacle Plutôt vomir que faillir, mis en scène par Rébecca Chaillon (Cie Dans le ventre). Ont été évoqués lors de cette journée du mardi 20 février, les épreuves traversées à l’adolescence : stigmatisation de son corps, de sa sexualité et de ses origines, pratiques à risques, construction de soi… Les enseignant·es, éducateur·rices, étudiant·es, professionnel·les de la culture et de l’enseignement avec et pour les adolescent.es, ont pu réfléchir à la façon d’aborder ces sujets avec les jeunes dans le cadre de la venue au spectacle et plus encore dans la pratique de leurs métiers au quotidien.

Accompagné·es de deux interprètes de la Compagnie Dans le ventre, du psychologue-clinicien Guillaume Darchy (mention en psychopathologie infanto/juvénile anorexie et psychose) et de l’enseignant-chercheur Florian Vörös (travail en cours avec un groupe d’étudiant·es de l’Université de Lille sur l’éducation à la sexualité par les arts et les médias), le collectif s’est mis en immersion dans notre grande salle. Entre ateliers de pratique artistique ettemps d’échanges plus précis dès 9h30 des détails cocasses d’adolescence se sont vus partagés, exprimés, échangés dans un « performer l’intime » sensible, bienveillant et poétique. Autour des questions de « Qu’est-ce que la performance » et plus précisément « qu’elle est sa place lorsque l’on aborde l’intime ? », « Comment aborder et appréhender les questions d’identité ? » ou bien encore « Peut-on les relier à la performance, aux arts, à la culture ? », la journée a suivi son fil rouge de « parler de l’adolescence comme lieu de construction de l’intimité, d’émotions fortes et de découverte de soi et de l’autre. »